«Merci mille fois, je vous dois tout.»
– Rosalie, greffée de cellules souches, d’ascendance des Premières Nations.
Étude de population chez les communautés de premières nations
L’histoire de Rosalie
En 2015, alors qu’elle a 19 ans, Rosalie travaille dans une pourvoirie en Mauricie et mène une vie on ne peut plus active. Elle ne s’inquiète donc pas quand elle remarque des ecchymoses qui se multiplient sur son corps. Cependant, d’autres symptômes apparaissent, plus alarmants cette fois, et la poussent à consulter un médecin: essoufflement extrême, fièvre et perte de poids inexpliquée.
Des antibiotiques lui sont alors prescrits pour traiter une amygdalite, mais son état demeure critique. Une deuxième consultation médicale conclut à une infection au streptocoque et se solde, elle aussi, par un traitement aux antibiotiques… sans résultat. Inquiet, son père l’accompagne à l’hôpital où une anémie sévère est dépistée. La jeune femme est immédiatement transférée dans un centre hospitalier spécialisé pour des analyses supplémentaires. Le diagnostic tombe brutalement le 29 juin 2015: Rosalie est atteinte d’une forme rare de leucémie myéloïde aiguë.
«Quoi ? C’est quoi ça ? Je vais mourir ? Ça se guérit ? Je ne savais pas ce que c’étais mais j’étais prête à tout, à me battre pour ma vie pour rester près de ceux que j’aime. Je ne comprenais rien, ma sœur et mes parents encore moins. On avait peur. On ne savait pas ce qui allait arriver.»
Prête à tout pour survivre et demeurer auprès de ceux qu’elle aime, Rosalie amorce des traitements de chimiothérapie dès le lendemain. Affaiblie et amaigrie, son hospitalisation dure six semaines, pendant laquelle elle reçoit plusieurs transfusions de produits sanguins. La leucémie dont est atteinte Rosalie est si rare et maligne que la greffe de cellules souches s’avère la seule option viable. Comme les chances de survie avec la greffe outrepassent les risques liés au statu quo, Rosalie fait rapidement son choix.
Pendant trois mois, elle se prépare à la greffe en alternant les traitements de chimiothérapie et les périodes de repos. Au terme de cette préparation, une mauvaise nouvelle l’attend. Aucun de ses proches n’est compatible et, comme très peu de donneurs ayant une ascendance des Premières Nations sont inscrits au Registre des donneurs de cellules souches, trouver un donneur compatible s’annonce ardu.
L’entourage de la jeune femme se mobilise et lance un appel dans les médias sociaux. Repris par les grands médias, l’appel de Rosalie touche tout le Québec: plus de 700 personnes issues des Premières Nations et Métis s’inscrivent au Registre dans les semaines qui suivent.
Finalement, ce sont des cellules souches provenant de sang de cordon ombilical qui sont greffées à Rosalie, le 16 novembre 2015. Aujourd’hui en rémission, Rosalie n’hésite pas à qualifier cette date de plus beau jour de sa vie.
Elle reprend graduellement ses activités normales et remercie les personnes qui s’inscrivent au Registre et à la Banque publique de sang de cordon, car elles donnent de l’espoir aux malades et sauvent des vies.
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